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Naturellement, il n’y avait pas de moyen de savoir si Ă  un moment on Ă©tait surveillĂ©. Combien de fois, et suivant quel plan, la Police de la PensĂ©e, se branchait-elle sur une ligne quelconque, personne ne pouvait le savoir. On pouvait mĂŞme imaginer qu’elle surveillait tout le monde, constamment…On devait vivre, on vivait, car l’habitude devient instinct, en admettant que tout son Ă©mis Ă©tait entendu et que, sauf dans l’obscuritĂ©, tout mouvement Ă©tait perçu.